LE MONDE DE HANNSJÖRG VOTH : Cet article explore l’héritage artistique de Hannsjörg Voth à travers ses magnifiques sculptures dans le désert marocain : l’Escalier céleste, la Spirale d’Or et la Cité d’Orion. Ces œuvres combinent l’art, la philosophie, et l’astronomie, avec une inspiration profonde concernant les étoiles et la nature environnante. Hannsjörg Voth a créé un héritage culturel unique en terre marocaine, où l’art transcende les frontières terrestres pour toucher les étoiles.
Le Monde de Hannsjörg Voth au Maroc
Biographie de Hannsjörg Voth : Concepteur de l’Escalier céleste, la Cité d’Orion et la Spirale d’or
Hannsjörg Voth, Fils d’architecte, est un artiste né en 1940 à Bad Harzburg, en Allemagne. Il a suivi une formation de charpentier à Bremervörde et a étudié à l’École d’art de l’État de Brême de 1961 à 1965. Depuis 1969, il travaille en tant que peintre et sculpteur indépendant à Munick, et en 1971 il se consacre exclusivement à ses œuvres.
Certaines de ses dernières productions, incluent les conceptions de « Land Art » qui consistent en des œuvres d’art intégrant des éléments naturels tels que la terre, la pierre, le bois, l’eau et d’autres matériaux présents dans l’environnement où la création est réalisée, notamment dans le désert marocain, telles « l’Escalier céleste » conçu entre 1985 et 1987, la « Spirale d’or » conçue entre 1992 et 1997, et la « Ville d’Orion » construite entre 1998 et 2003.
Hannsjörg Voth a réalisé plusieurs créations, à savoir, ses deux tableaux de peinture nommés « le genou » en 1971, et « voyage à la mer » en 1981.
Hannsjörg Voth a principalement développé son style « Land Art » sur une période de trois décennies dans le désert du Maroc, avec le soutien de son épouse, la photographe Ingrid Voth-Amslinger, qui est principalement reconnu pour cela.
La découverte du cadre idéal : Hannsjörg Voth et ses constructions au Maroc
Au cœur du désert marocain, des trésors architecturaux exceptionnels ont été érigés par un artiste qu’on appelait « l’Allemand ». Il s’agit d’Hannsjörg Voth, l’artiste qui a vécu dans le sud du Maroc et a donné vie à ses productions les plus grandioses : « L’Escalier céleste », la « Spirale d’Or » et la « Cité d’Orion ».
Au départ, l’artiste avait prévu de s’installer en Espagne ou en Égypte, il n’était pas encore sûr de son choix… Finalement, c’est dans la ville d’Erfoud, au Maroc, qu’il a choisi de passer le reste de sa vie.
Il y a plus de deux décennies, l’architecte allemand, explorait le désert à bord d’un véhicule tout-terrain, sans avoir initialement l’intention de s’installer au Maroc. Cependant, pendant qu’il contemplait le désert dans la région de Marha, entre Goulmima et Erfoud, une révélation lui a ouvert les yeux… Le désert l’a profondément touché, offrant le cadre idéal qu’il cherchait depuis longtemps pour donner vie à ses œuvres les plus ambitieuses !
Ces édifications figurent parmi les plus surprenantes au monde… Après avoir mis en lumière sa découverte, quel est à présent, le message philosophique que Hannsjörg Voth cherche à nous transmettre ?
Les repères célestes de Hannsjörg Voth : Un pont entre la terre et le ciel au Maroc
L’existence de repères célestes au Maroc sont souvent méconnus des Marocains. Ce sont des endroits uniques où les touristes du monde entier affluent en masse. Leur but est de découvrir la philosophie et les études astronomiques qui sont associées à de telles prouesses. Ces lieux offrent également des moments de contemplation magnifiques. Ils permettent aux visiteurs de se connecter à la fois à « la terre et au ciel » . Cette expression signifie que ces constructions sont à la fois immenses et poétiques.
Ces dernières se trouvent à environ 15 km du village de Fezna, près de la ville d’Erfoud. On situe ces lieux dans des zones désertiques caractérisées par leur calme et leur tranquillité. Cela crée un environnement propice à la réflexion et à l’observation d’un ciel étoilé.
Le Maroc a une place spéciale dans le cœur de Voth. Son travail est fortement influencé par les traditions architecturales, et artisanales marocaines. En raison de ces réalisations, il a fait connaître le Maroc à l’échelle mondiale. Cette renommée est particulièrement notable parmi les passionnés d’astronomie.
Toutefois, dans le contexte de cet univers, comment Wayne Switzer, spécialiste dans le domaine de la construction en terre, va-t-il nous éclairer sur l’existence de l’Escalier Céleste construit par Voth ?
À la Confluence de l’Art, de la Quête et de la Transcendance : L’Univers de Wayne Switzer par rapport à « l’escalier céleste » de Hannsjörg Voth
L’architecte Wayne Switzer, spécialisé dans le domaine de la construction en terre, explore avec expertise la fascinante sculpture de Hannsjörg Voth et son incessante quête de la vérité, dans l’article « Les Mythes Réels », qu’il a écrit. Il mène à bien cette rédaction. Il s’inspire des mots utilisés par Lothar Romain, (critique d’art). Monsieur LOTHAR décrit la progression vers le sommet de l’Escalier céleste : « Le dernier pas, au sommet, ne revêt nullement la forme d’une fin en soi ou d’un objectif, mais il représente simplement l’ultime étape de la matérialité vers une possible transcendance. » Cette expression signifie que lorsque vous atteignez la dernière étape d’une quête ou d’un voyage, ce n’est pas la fin, mais plutôt le passage vers quelque chose de plus grand et de plus profond. Cela nous rappelle que l’objectif principal n’est pas d’atteindre la fin. C’est le fait de découvrir ce qui se trouve au-delà comme une sorte d’expérience supérieure.
Wayne Switzer souligne qu’il est important de changer notre façon de voir les choses. Il conseille de regarder au-delà de ce que nous voyons immédiatement, en considérant à la fois le monde réel et ce que nous ressentons à l’intérieur de nous. Cela permet de faire vivre les histoires mythologiques, tant que nous nous laissons emporter par ces histoires et que nous essayons d’imaginer ce que ressentaient ceux qui ont osé s’approcher du soleil. Après avoir analysé la réflexion philosophique de Switzer à l’égard de « l’Escalier céleste » de Voth, ces sculptures grandioses constituent-elles un héritage culturel ?
Le Monde de Hannsjörg Voth , les sculptures majestueuses de Hannsjörg Voth : Un Héritage Culturel en Terre Marocaine
Les Trésors Architecturaux de Hannsjörg Voth au cœur du désert Marocain
Au cœur de la plaine de Marha, entre les localités de Goulmima et Erfoud, se dévoile un site exceptionnel. C’est le point de départ vers trois sculptures réalisées par l’architecte allemand Hannsjörg Voth. Il a collaboré avec les artisans locaux au fil de plus d’une vingtaine d’années. Ces monuments, imprégnés de la majesté des éléments célestes, s’érigent majestueusement à quelques kilomètres de là.
Hannsjörg Voth tira son inspiration à la fois des traditions profondément enracinées dans la région. Voth s’est aussi inspiré de la sobriété envoûtante du désert environnant. Dans ces terres arides, les palmiers dattiers, symboles caractéristiques de cette contrée, demeurent les seuls éléments d’ornement.
Ces créations furent soigneusement conçues pour fusionner en douceur avec le paysage désertique. Elles utilisent judicieusement des ressources naturelles abondantes telles que la terre et la pierre. Le respect des principes de l’architecture locale fut rigoureusement observé. Chaque édifice arbore avec fierté la symbolique des puits, garants de la survie dans ce milieu impitoyable.
Puisant également son inspiration dans la sphère céleste, Hannsjörg Voth baptisa l’une de ses œuvres « l’Escalier Céleste« , insufflant une dimension spirituelle cruciale à sa vision.
Le projet et l’héritage culturel de Hannsjörg Voth
Entre 1980 et 2003, ce projet monumental prit forme au cœur du désert incarnant l’habileté manuelle des artisans locaux et la transmission des savoirs ancestraux. Les tours, notamment « l’Escalier céleste, la Spirale d’or et la Cité d’Orion » de ce « géant d’Erfoud » affichent des similitudes avec les kasbahs des oasis voisines. Leurs murs se composent de couches de pisé. Cela fait référence à une technique traditionnelle. Cela consiste à l’utilisation de la terre crue et d’autres matières organiques pour édifier des structures solides.
Ce projet incarne la richesse des œuvres capables de fusionner harmonieusement les cultures européennes et africaines. L’artiste a cherché à ancrer ses œuvres dans le contexte local. Celui-ci a exprimé sa propre vision artistique, mêlant en toute symbiose ces influences dans ses constitutions.
Concernant « l’Escalier céleste« , quand et de quelle manière Hannsjörg Voth l’a-t-il conçu ? Découvrons ensemble son incroyable histoire…
Le monde de Hannsjörg Voth ; l’Escalier céleste : La création de l’Escalier céleste
L’une des premières grandes réalisations de Hannsjörg Voth dans le sud du Maroc a été l’Escalier Céleste. C’est un projet qu’il a imaginé, financé lui-même et construit sur une période de sept ans, de 1980 à 1987. De plus, ce bâtiment renferme de nombreux mystères. Depuis le sommet de la tour, il est possible de descendre à l’intérieur pour accéder à diverses pièces cachées. Des chambres ont été aménagées de surcroît, sous la plateforme, où Hannsjörg Voth vivait et travaillait.
Cette structure projette une ombre inhabituelle sur le sol du désert, la rendant ainsi facilement repérable. À proximité de cette œuvre se trouve une réplique d’un puit traditionnel appelé « Khetarra ».
L’Escalier Céleste se distingue par ses dimensions. Il s’élève à une hauteur de 16 mètres. Il est composé de 56 marches menant à une plateforme située à 4 mètres sous le sommet, une longueur de base de 23 mètres, et une corde de 28 mètres. Dans sa fascination pour l’astrophysique, Voth a décidé de réduire la largeur des parois latérales de la tour vers le sommet, créant ainsi une fente verticale au centre qui lui donne l’apparence d’un observatoire céleste. C’est une réalisation qui témoigne du talent expressif et de la passion de Hannsjörg Voth.
Ceci étant, Hannsjörg Voth s’est inspiré des mathématiques et de la nature pour créer cette œuvre énigmatique. A présent, découvrons ensemble une autre création de conception mathématique : la Spirale d’Or.
Le monde de Hannsjörg Voth ; la Spirale d’or : De l’escalier vers le cœur de la Spirale d’or
Construite entre 1993 et 1997, la spirale mesure plus de 260 mètres de long. Elle ressemble à un imposant mur qui commence au niveau du sol et atteint une hauteur de 6 mètres. Un chemin en pierre mène les visiteurs au sommet de cette structure. Semblable à l’escalier vers le ciel, vous pouvez également explorer l’intérieur de ce monument. Les visiteurs descendent 100 marches jusqu’à la fontaine.
Voth a bâti la Spirale d’Or au-dessus d’une fontaine dont il a composé le plan de neuf quarts de cercle. Elle tire son inspiration du concept très apprécié des architectes, la « Suite de Fibonacci« . Celle-ci est une série mathématique où chaque nombre est la somme des deux précédents, se rejoignant vers la valeur du Nombre d’Or. Cette séquence numérique, est découverte par Leonardo de Pise, mathématicien italien, également connu sous le nom de Fibonacci, (1180-1250) fréquemment observé dans la nature, que ce soit dans le cœur des tournesols, les coquilles d’escargots et de certains coquillages, ou même dans les pommes de pin et les ananas.
Une rampe guide vers le centre de cette spirale, où se trouve l’entrée d’un escalier en colimaçon. Celui-ci mène à des espaces de vie et de travail situés à un niveau inférieur alignés sur la surface de l’eau du puit.
Hannsjörg Voth, motivé par sa fascination pour l’astrophysique, a ainsi donné vie à son projet le plus mystérieux : la Spirale d’Or. Vue d’en haut, cette invention rappelle curieusement la forme d’une coquille d’escargot, d’où son surnom couramment utilisé, « l’escargot ». Suite à cette invention sans pareille, qu’est-ce qui caractérise la troisième réalisation nommée la « Cité d’Orion » en termes d’art, de mythologie et de partage culturel au Maroc ?
Le Monde de Hannsjörg Voth ; la Cité d’Orion : Entre art, mythologie et partage culturel
La Cité d’Orion, troisième réalisation majeure de Hannsjörg Voth dans la plaine de Marha, s’inspire du génie architectural des kasbahs du Sud*. *(référence destinée aux artisans et architectes qui ont conçu et construit ces structures traditionnelles dans les régions désertiques du Sud du Maroc et d’autres zones similaires).
L’objectif initial de Voth était de matérialiser la constellation d’Orion en trois dimensions sur terre. Cette composition créative comprend sept imposantes tours en pisé de forme rectangulaire. Elles représentent les astres principaux de la constellation, ainsi que plusieurs tours plus petites symbolisant les secondaires. Un escalier également construit en pisé, permet d’atteindre le sommet des tours, et l’une d’entre elles renferme un puit.
Érigée entre 1998 et 2003, la Cité d’Orion contient dans chacune de ses principales tours un observatoire destiné à contempler des étoiles les plus brillantes de la constellation d’Orion. Ces tours offrent aux visiteurs des places assises pour observer les étoiles à des heures spécifiques. Les dimensions de ces tours sont calculées en fonction de leur taille et de leur luminosité. De plus, la disposition des monuments sur le site reflète fidèlement celle des sphères célestes dans le ciel. Elles forment une structure qui évoque un sablier, grâce aux murs qui relient les tours.
Chaque année, le 17 janvier, les corps célestes de cette région deviennent particulièrement visibles. Elles offrent une opportunité d’observer leur mouvement dans le ciel.
Récapitulatif
En conclusion, les œuvres monumentales de Hannsjörg Voth dans le désert marocain, témoignent de la créativité humaine, de l’inspiration astronomique et de la symbiose entre l’art, la nature et la spiritualité. Ces sculptures nous rappellent l’importance de la contemplation d’un ciel étoilé. Mais aussi, de la connexion à la nature et de la recherche de transcendance au-delà de la matérialité. L’héritage culturel laissé par Hannsjörg Voth dans le désert marocain continue d’inspirer et d’émerveiller les visiteurs du monde entier.
Ainsi, les points communs entre les trois créations comprennent les éléments suivants : Une source d’inspiration astronomique, une présence d’escaliers, une connexion avec la nature, une dimension artistique et architecturale, ainsi qu’un aspect spirituel et mystique.
Au travers de ces trois œuvres d’art, cette région abrite un impressionnant modèle tridimensionnel de notre univers sur terre.