L’Art urbain, toujours en évolution et très varié, a pris une grande importance dans les villes partout dans le monde. Initialement associé à la contre-culture, le Street Art a transcendé ses racines rebelles pour être reconnu comme une forme artistique légitime et influente. Cet Art aborde souvent des thèmes sociaux et politiques importants. Il donne la parole à des communautés qui essayent tant bien que mal de convaincre les autorités de leurs bonnes intentions. Né dans les rues et les espaces publics, les fresques urbaines repoussent les frontières de l’Art traditionnel, offrant un moyen d’expression accessible pour tous. De prime abord, allons explorer la signification de l’Art urbain.
Définition de l’Art urbain
L’expression artistique communément désignée sous le terme de « Street Art » ou Art de la rue, se manifeste par des créations visuelles et performatives dans des lieux publics, souvent destinés à être présentés dans un contexte citadin. Qu’il s’agisse de dessins, de performances musicales ou de pièces de théâtre, l’Art de la rue se caractérise par sa diversité. Les street-artistes réalisent fréquemment leurs œuvres incognito ou sans autorisation officielle, ce qui leur vaut parfois l’appellation « d’Art urbain sauvage ». Néanmoins, il existe aussi des cas où ces manifestations artistiques sont réalisées légalement, avec l’approbation des autorités concernées.
Il est important de distinguer cette pratique, des initiatives artistiques officielles qui ornent les cités. Certains projets sont soutenus par les entités étatiques, par exemple le « Federal Art Project » qui a marqué les États-Unis durant les années 30.
Ce mouvement anime un esprit de rébellion, un désir d’éveil collectif et une aspiration à donner forme à des idées souvent silencieuses dans le discours public. La voie publique sert alors de toile privilégiée pour garantir une large visibilité.
L’Art urbain, est une forme artistique hétérogène. Il est souvent sans autorisation préalable. Ce dernier s’exprime dans les lieux publics, dans le but de donner un regard distinctif sur la vie dans la ville. Mais quelle est donc l’historique de l’Art urbain ?
Historique de l’Art urbain
Tout a commencé au début du 20e siècle avec des grandes peintures sur les murs au Mexique. Des images sont utilisées pour transmettre également des messages en Russie.
Dans les années 1960, aux États-Unis, des artistes nommés « Cornbread » et « Cool Earl » ont donné un nouveau souffle à cet Art. Ils ont créé des graffitis, une peinture décorative était directement appliquée sur les murs de la ville. Nous aborderons les parcours épatants de « Cornbread » et « Cool Earl » de manière plus approfondie dans un chapitre ultérieur. Leur contribution unique et leur influence sur l’évolution du Street Art seront examinées en détail. Entre temps, émerveillez-vous devant ces quelques images sublimissimes du « Street Art ».
Les différentes formes du Street Art :
Au fil du temps, le Street Art a pris plusieurs formes : graffitis, pochoirs, affiches, autocollants, etc. Techniques artistiques que l’on va contempler un peu plus vers la fin de cet article.
Des villes comme New York et Paris sont devenues des endroits clés pour cet esprit créatif. Dans les années 1980, à New York, les autorités ont pris une décision importante : elles ont interdit les graffitis. Cela a poussé les artistes à trouver d’autres moyens d’exprimer leur créativité, comme ouvrir des galeries d’Art, tel que « la Pure Evil Gallery » à Shoreditch, crée par l’artiste, Charles Uzzell-Edwards. Cette tendance s’est rapidement étendue en Europe, et plus particulièrement à Paris.
Le Street Art était souvent vu comme du vandalisme mais au fil du temps, il a gagné en respect et est devenu une partie reconnue de l’Art contemporain. Les villes, qui étaient initialement hésitantes, ont commencé à soutenir cet Art. La ville de Reims a commandé une œuvre d’Art à C215 (un street-artiste) en 2016. L’ouverture du Musée ART42 à Paris, dédié au Street Art, montre à quel point cet Art est à présent, valorisé.
L’évolution de l’Art urbain :
Les artistes créent maintenant des œuvres sur des supports transportables, ce qui facilite leur vente. Alors qu’autrefois les autorités considéraient le Street Art comme un moyen de rébellion, aujourd’hui les populations reconnaissent largement cet Art et l’apprécient, même si certains débattent encore de son intégration dans le monde de l’Art traditionnel.
En résumé, le Street Art, originaire des peintures murales du début du 20e siècle au Mexique et en Russie, a évolué grâce à des artistes américains tels que « Cornbread » et « Cool Earl« . Il est devenu un Art diversifié et reconnu, intégré dans des villes majeures comme New York et Paris. On le valorise officiellement, à travers des projets comme le Musée ART42 à Paris. Ceci dit, quels sont les objectifs du Street Art ?
Objectifs du Street Art
Le Street Art sert à rendre l’Art accessible à tous, en le plaçant dans des lieux publics plutôt que dans des espaces traditionnels comme les musées ou galeries. Cela permet de toucher un public plus large et divers. Les artistes de rue utilisent souvent leurs œuvres pour communiquer sur des sujets sociaux, politiques ou culturels, attirant l’attention sur des questions importantes ou négligées. De plus, le Street Art a pour but d’embellir ou de revitaliser des espaces urbains, en apportant de la couleur et de la créativité dans des environnements souvent gris et monotones. Il sert aussi de moyen d’expression personnelle pour les artistes, leur permettant de s’exprimer librement et de manière non conventionnelle. En résumé, le Street Art est à la fois un moyen d’expression artistique, un outil de communication et un catalyseur de changement social et urbain.
Le Street Art dans l’espace public, stimule la discussion sociale et embellit les environnements urbains. Qui sont donc ces créateurs d’escaliers célèbres dans l’Art urbain ?
Créateurs célèbres
Cornbread
Darryl McCray, alias « Cornbread« , a marqué les débuts du graffiti bien avant que le mouvement ne prenne son essor à New York. Son choix de pseudonyme, « Cornbread« , reflète son amour pour ce pain de maïs traditionnel. Né à Philadelphie, il a gagné en notoriété en réalisant des tags audacieux dans des lieux insolites, allant des voitures de police jusqu’à l’avion des Jackson Five, faisant ainsi preuve d’une audace remarquable.
En 1965, le jeune Darryl, qui a souvent connu les centres de correction pour jeunes, lutte contre une grande timidité. Épris d’une jeune fille nommée Cynthia Custuss, il choisit une méthode originale pour exprimer ses sentiments. Il couvre les murs de son école et de son quartier de l’inscription « Cornbread Loves Cynthia« , encore et encore.
À partir de 1967, il a semé ses tags à travers la Philadelphie, inspirant d’autres artistes tels que Cool Earl et Bobby Kidd à faire de même. Au-delà de la simple quête de notoriété avec des tags comme « Cornbread loves Cynthia« , il a franchi une étape supplémentaire, en devenant légendaire par ses exploits et son style audacieux, marqué notamment par une couronne sur le « B » de son nom.
En 1971, Des rumeurs erronées annonçant sa mort l’ont poussé à réaliser un coup spectaculaire : taguer « CORNBREAD LIVES » sur un éléphant au zoo. Cette histoire devient ainsi une anecdote culte de l’histoire du graffiti.
L’engagement de Cornbread :
Avec le temps, son engagement dans l’Art du graffiti a évolué. Cornbread a déclaré avoir arrêté le tag en 1973, prenant ses distances avec cet Art de rue. Toutefois, son histoire, son ascension fulgurante et son retrait prématuré ont été immortalisés dans un documentaire en 2006. Ce dernier a ravivé l’intérêt pour sa personne et son impact sur le graffiti.
Dans les années 1980, les rues de Philadelphie étaient envahies de graffitis, au grand désarroi du maire qui, en 1984, a officiellement déclaré la guerre à cette forme d’Art de rue. À cette époque, Cornbread, comme beaucoup d’autres graffeurs pionniers tels que Cool Earl et Bobby Kidd, a succombé à l’addiction à l’héroïne, un problème courant parmi les artistes de rue de cette génération. Cette addiction l’a conduit à plusieurs reprises en prison.
Père de dix enfants, il réussit finalement à se libérer de sa dépendance à la drogue. Il devient un militant social, sensibilisant les gens aux dangers de la drogue. Aujourd’hui, il ne fait plus de graffitis illégaux, mais soutient le graffiti légal et y participe parfois sur invitation.
Banksy
Banksy, un artiste de l’Art urbain incroyablement mystérieux et influent, garde son identité complètement secrète. Ce mystère captive le monde entier. On pense qu’il est né autour de 1974 à Bristol, en Angleterre. Il y a des rumeurs disant que son vrai nom pourrait être Robin ou Robert Banks. Personne ne peut le confirmer parce qu’il cache bien qui il est.
Il a commencé à se faire un nom dans le graffiti entre 1992 et 1994, en faisant partie du groupe Bristol’s DrybreadZ Crew (DBZ) avec ses amis Kato et Tess. Le fait que son visage n’ait jamais été vu ajoute à son aura du mystère.
Banksy est devenu célèbre au début des années 2000 avec ses œuvres d’Art provocatrices et subversives. Il est connu pour des actions audacieuses, comme jeter des faux billets avec l’image de Lady Di dans un festival ou placer incognito une de ses toiles au MoMa (un célèbre musée d’art à New-York). Ces gestes lui ont valu le surnom de « terroriste de l’Art ».
Impact de Banksy sur le monde de l’Art :
Il y a toujours des débats sur le fait de savoir si Banksy est une seule personne ou non. Mais ce qui est certain, c’est son impact énorme sur le monde de l’Art. Ses graffitis au pochoir, souvent ironiques, critiques ou politiques, peuvent être trouvés sur les murs du monde entier. Parmi ses œuvres les plus connues, on trouve « Girl with Balloon« , « Flower Thrower« , et « Sweeping it under the Carpet« .
Banksy est plus qu’un simple artiste. C’est un phénomène culturel. Ses œuvres, pleines de provocation et d’engagement, l’ont établi comme une figure emblématique de l’Art urbain et l’un des artistes les plus influents du 21e siècle. Son Art, qui transcende les frontières traditionnelles, continue de susciter admiration, curiosité et discussions.
C215
Christian Guémy, surnommé « C215 » est un artiste de rue français né en 1973 à Bondy. Aujourd’hui, il vit et travaille à Vitry-sur-Seine. Il a grandi chez ses grands-parents après le décès de sa mère quand il avait 6 ans. Il a développé une vision de l’Art accessible à tous, sans se la jouer élitiste, après des études en histoire de l’Art, économie et langues à Paris.
Avant de se lancer dans l’Art, C215 a eu plusieurs boulots, comme historien pour les Compagnons du devoir, ou encore dans l’industrie du textile. C’est plus tard qu’il est retourné à sa passion : la peinture. Sa marque distinctive est un cube portant l’inscription C215. Il a commencé à peindre des murs gris et ternes avec des portraits colorés. Ces œuvres étaient souvent réalisées au pochoir. Cette technique implique la création d’image ou texte en appliquant de la peinture à travers une feuille découpée. Il peint sa fille Nina et des gens qu’il rencontre dans les rues.
En 2005, après avoir arrêté de peindre depuis son adolescence, Christian Guémy recommence à utiliser ses pinceaux. Suite à une rupture difficile, il commence à peindre des portraits de son ex-femme et de sa fille sur les murs de leur quartier afin de montrer qu’il pense toujours à elles.
Adoption du Pochoir :
En 2006, l’artiste commence à faire des pochoirs. C215 trouve son inspiration dans les rues peu attrayantes, là où il trouve que l’Art de rue a le plus d’impact. Grâce à lui, Vitry-sur-Seine est devenue un point chaud du Street Art en France, attirant des touristes du monde entier.
Œuvres Marquantes :
En 2013, l’artiste créé une œuvre impressionnante : un chat de 25 mètres de haut peint sur un mur près du métro National à Paris, transformant ainsi l’espace en une sorte de galerie d’Art en plein air.
L’année suivante, il a été invité à réaliser 20 illustrations pour le jeu vidéo « Far Cry 4 » développé par Ubisoft.
Contribution à la Philatélie :
En 2016, C215 conçoit un timbre pour La Poste française en hommage à Léo Ferré, célèbre auteur-compositeur-interprète, qui aurait célébré son centième anniversaire cette année-là.
Impact et Reconnaissance :
Christian Guémy, alias « C215« , est un artiste de rue français connu pour ses portraits au pochoir. Il a revitalisé Vitry-sur-Seine avec son Art et a contribué de manière significative à la culture du Street Art. Sa contribution est similaire à l’influence de Banksy et au pionnier du graffiti « Cornbread« .
Alors, souhaitez-vous partir à la découverte des diverses techniques appliquées dans le Street Art et regarder par la même occasion des œuvres d’escaliers en béton riches en créativité ?
Exploration globale de l’Art urbain : Escaliers iconiques et techniques variées
Techniques diverses d’Art urbain
Le Street Art est une expression artistique urbaine contemporaine qui se manifeste dans les espaces publics grâce à une multitude de techniques et supports.
Dans le domaine de la sculpture, l’utilisation de la résine et de techniques mixtes permet d’apporter une dimension unique aux créations :
Les techniques mixtes en Art font référence à l’utilisation de différentes méthodes et matériaux dans une seule œuvre. Voici quelques exemples de ces techniques :
• Le collage : est une combinaison de divers éléments telles que des photos, des morceaux de papier, des tissus, et d’autres matériaux collés sur une surface.
• La peinture et le dessin : est une utilisation simultanée de peintures, encres, crayons, et autres médiums de dessin sur la même pièce.
• L’incorporation de textures : est un ajout de matériaux comme du sable, des perles, ou des feuilles pour créer une texture sur la surface de l’œuvre.
• La sculpture et l’assemblage : est une utilisation de différents objets ou matériaux pour créer une structure en trois dimensions.
• Les techniques digitales : sont une combinaison de techniques traditionnelles avec des éléments numériques comme l’impression numérique ou la manipulation de photos.
• Le transfert d’images : est une technique où les images imprimées sont transférées sur une autre surface, souvent combinée avec la peinture ou le dessin.
Ces méthodes offrent une grande liberté d’expression et permettent de réaliser des œuvres avec une texture et une forme particulière.
Par ailleurs, l’affichage et le collage en Art urbain incorporent également une variété de techniques, notamment le pochoir, la sérigraphie, la peinture sur papier et l’impression numérique. Cette combinaison de méthodes contribue à enrichir visuellement les œuvres, créant ainsi un impact visuel fort et distinctif.
Le graffiti, un pilier de l’Art urbain, emploie principalement la peinture en aérosol pour créer des œuvres sur différentes surfaces. Les installations artistiques dans le Street Art associent diverses techniques pour créer des expériences immersives et interactives.
La mosaïque et le carrelage impliquent l’assemblage de petits fragments pour former des images ou des motifs complexes. La peinture, appliquée directement sur des surfaces ou sur des supports séparés, est également une forme courante dans le Street Art.
La photographie dans l’Art urbain utilise des clichés numérisés et retravaillés, qui sont soit affichés soit collés dans les espaces publics.
La technique du pochoir consiste à appliquer de la peinture à travers un gabarit découpé. Le Tape Art, où les œuvres sont créées uniquement à partir de ruban adhésif, démontre une approche créative et innovante. Le Tricot Urbain, ou Yarn Bombing, utilise le tricot ou le crochet pour recouvrir des éléments urbains, apportant couleur et texture à l’environnement.
En résumé, le Street Art est caractérisé par sa diversité de techniques et de supports. Allant des graffitis aux installations artistiques, en passant par le tricot urbain et l’Art LED, chaque forme interagit de manière unique avec l’espace public. Ces diverses formes créatives le Street Art extrêmement varié et accessible.
Quelques escaliers célèbres en béton dans l’Art urbain par continents
L’escalier « 16th Avenue Carrelage Steps » à San Francisco
L’escalier « 16th Avenue Tiled Steps« , aussi connu sous le nom de « Moraga Steps« , est une création artistique située à San Francisco, en Californie, dans le quartier de Sunset District.
Conception et Caractéristiques :
Il est composé de 163 marches et s’étend sur deux pâtés de maisons. Les carreaux de céramique colorés décoraient chaque marche pour former une grande mosaïque en forme de spirale.
Processus Artistique et Collaboration Communautaire :
Les carreaux ont été choisis soigneusement pour créer des motifs et des images complexes qui suivent le tracé de l’escalier. Lorsque vous montez ou descendez ces marches, c’est comme si vous plongiez dans un tourbillon de couleurs et de dessins, créant une expérience visuelle unique et captivante.
Les habitants du quartier et de nombreux artistes ont participé à la réalisation de ce projet artistique.
Objectif et Impact sur la Communauté :
Son objectif était de revitaliser la communauté locale en ajoutant une dimension artistique à l’environnement urbain. L’escalier « 16th Avenue Tiled Steps » est devenu un lieu apprécié des amateurs d’Art, des photographes et des touristes qui viennent découvrir cette installation.
Vue et Attraction Touristique :
En plus de sa valeur artistique, cet escalier offre également une vue incroyable sur la ville de San Francisco depuis son sommet. C’est un endroit idéal pour profiter du panorama urbain, de la baie de San Francisco et de l’océan Pacifique au loin. En résumé, l’escalier « 16th Avenue Tiled Steps » est un exemple impressionnant de la créativité collective. Il a transformé un simple escalier en une œuvre d’Art publique fascinante. Cela montre comment l’Art peut enrichir la vie quotidienne des habitants et susciter l’admiration des visiteurs.
Escalier en Tunisie
L’escalier tunisien, peint aux couleurs de l’arc-en-ciel, se distingue comme un exemple vibrant d’Art urbain à Tunis, symbolisant le bonheur, l’optimisme, l’espoir et la diversité.
Au cœur de la capitale tunisienne, cet escalier ordinaire a été métamorphosé en une création artistique haute en couleurs. Il est devenu un point de convergence pour les habitants et les visiteurs. Dans un environnement urbain souvent dominé par le gris du béton et des teintes sobres, cette œuvre d’Art insuffle une énergie nouvelle et apporte une touche de gaieté.
Escalier coloré en Syrie
A Deir Atieh, en Syrie, des étudiants bénévoles portant le nom de « jood » dirigés par une académie d’architecture, ont peint un escalier. Ces derniers voulaient apporter de la couleur dans une zone touchée par la guerre.
Cet escalier, devenu un point d’intérêt artistique, symbolise l’espoir et la résilience. Le projet dépassait les frontières de l’Art : ils cherchaient tous à encourager la paix, l’unité, et à redonner un peu de normalité et de joie, surtout aux enfants.
Aujourd’hui, cet escalier est un symbole fort de résistance et d’optimisme. Il démontre le rôle crucial de l’Art dans les communautés en conflit.
L’escalier Santa Maria del Monte de Caltagirone, en Italie
L’escalier Santa Maria del Monte di Caltagirone a été construit en 1606. Son but était de relier la partie haute de la ville du XVIIe siècle à la partie basse contemporaine.
En 1844, l’architecte Salvatore Marino réunit les différentes volées pour constituer les 142 marches actuelles.
La structure mesure plus de 130 mètres de long et présente depuis 1954 des contremarches décorées par des carreaux de céramiques, création d’Antonino Ragona, représentant des motifs traditionnels.
Escalier Selarón , au Brésil
L’Escalier Selarón à Rio de Janeiro, Brésil, est une œuvre d’Art célèbre. L’artiste chilien Jorge Selarón a crée cette œuvre en hommage au peuple brésilien. L’escalier relie les quartiers de Santa Teresa et de Lapa.
À partir de 1990, Selarón a entrepris de rénover cet escalier en mauvais état. Il l’a couvert de carreaux aux couleurs du drapeau brésilien, finançant ce projet grâce à la vente de ses peintures.
L’escalier compte 250 marches et mesure 125 mètres de long, orné de 2000 carreaux venant de plus de 60 pays. Selarón considérait son travail comme une œuvre en constante évolution. Les artistes récupéraient à l’origine des carreaux et des déchets urbains dans des chantiers de construction. La plupart ont été donnés par des visiteurs du monde entier.
Certains carreaux, peints à la main par Selarón, représentent une femme africaine enceinte, inspirée par un événement personnel de l’artiste.
Aujourd’hui, l’Escalier Selarón est une attraction touristique majeure de Rio de Janeiro. Il apparaît dans des vidéos musicales, des publicités et des émissions de voyage. Il occupe une place de monument emblématique dans la ville. L’Escalier Selarón marque la limite entre les quartiers de Lapa et Santa Teresa. Il symbolise la fierté du peuple brésilien.
Le tunnel des graffitis de l’Université de Sydney
Le Graffiti Tunnel à l’Université de Sydney, ainsi que les escaliers qui y mènent, sont des lieux clés pour l’Art urbain sur le campus. Ce tunnel souterrain est un espace où les étudiants peuvent librement exprimer leur Art. Les artistes renouvellent constamment leurs œuvres avec des peintures murales, des graffitis et diverses formes d’Art.
Les escaliers menant au tunnel suivent la même tendance artistique, pleins de couleurs vives et de graffitis. Les œuvres qui s’y trouvent changent régulièrement, reflétant les idées, les préoccupations et les compétences artistiques des étudiants.
Le Graffiti Tunnel et ses escaliers ne sont pas seulement des espaces de créativité pour les étudiants. Ils sont aussi des points d’attraction culturels et artistiques pour les visiteurs et les passionnés d’art urbain. Ils représentent la liberté d’expression et la richesse culturelle de l’Université de Sydney.
Conclusion :
Le Street Art, ou Art urbain, est une forme artistique contemporaine qui transforme les espaces publics en galeries d’expression. D’abord considéré comme un acte rebelle, il a gagné en respectabilité et est désormais une part reconnue de l’Art contemporain. Des exemples éclatants, comme les graffitis de Cornbread et les œuvres mystérieuses de Banksy, témoignent de son impact culturel. Des villes comme New York et Paris sont devenues des terrains de jeu pour ces artistes. Ils utilisent des murs, des escaliers et d’autres surfaces urbaines pour communiquer des messages sociaux et politiques.
Le Street Art, initialement perçu comme du vandalisme, est aujourd’hui valorisé dans des espaces comme le Musée ART42 à Paris et la Pure Evil Gallery à Londres. Les artistes urbains, à travers des méthodes diversifiées telles que le pochoir, le collage et le tricot urbain. Ils ne se contentent pas d’embellir les villes, mais encouragent aussi activement la conversation sociale et culturelle.
Sources :
https://www.artalistic.com/blog/10-oeuvres-de-street-art/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Escalier_de_Santa_Maria_del_Monte
https://fr.visititaly.com/info/953762-scalinata-santa-maria-del-monte-caltagirone.aspx
https://www.street-art-addict.com/street-art/
https://www.brasilbresil.com/a-la-decouverte-de-lescalier-selaron-au-bresil/
https://www.drips.fr/cornbread-legende-vivante-graffiti/
https://lafeecaseine.com/blog/les-debuts-du-street-art-cornbread/
https://www.bigcitylife.fr/old/cornbread-le-tagueur-delephant/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banksy https://loftytrend.com/blogs/blog-art/banksy-flower-thrower
https://www.carredartistes.com/fr-fr/blog/biographie-de-banksy
https://loftytrend.com/blogs/blog-art/banksy-flower-thrower
https://www.designboom.com/art/syrian-students-paint-the-longest-staircase-in-their-town-10-09-2013/
Retrouvez toutes nos réalisations d’escaliers sur https://www.scalin.fr/archives/realisations/