C
- Cage d’escalier :
- Il s’agit de la pièce dans laquelle se trouve l’escalier (sans que l’escalier soit nécessairement adossé à ses parois appelées « murs d’échiffre »).
- Collet :
- C’est le petit côté d’une marche balancée.
- Contremarches :
- Ce sont les parties verticales, ou légèrement obliques, entre les marches. Leur structure correspond à l’édifice portant, lequel peut être les marches elles-mêmes, ou la paillasse, ou les limons, ou les murs… Elles ont plusieurs fonctions comme la transmission de l’effort d’une marche à l’autre, la finition pour la paillasse en béton et la sécurité contre le feu ou la chute d’objet. Elles servent également à isoler du froid, du bruit ou du regard (confort).
- Coulage du béton (et sa viscosité) :
- Il implique que la volée d’escalier soit coulée en une seule étape, sans faire de reprise, pour que l’ouvrage soit bien résistant. En effet, un béton trop sec laisse des espaces vides et n’enrobe pas bien les armatures, alors qu’un béton trop liquide va couler vers le bas, selon le principe des vases communicants, et va déborder des marches inférieures.
- Coulée sur place :
- L’escalier en béton armé peut s’appuyer sur les paliers des planchers (et donc être coulé en continu avec les paliers et les planchers) mais peut également reposer partiellement ou totalement sur les murs latéraux.
D
- Dimensionnement des escaliers :
- Voir Loi de Blondel.
E
- Echappée ou Coup de tête :
- Il s’agit la hauteur (prise verticalement) entre le nez de marche et la partie inférieur du plancher situé au dessus (minimum 1,90 m ; généralement 2,10 m).
- Emmarchement :
- C’est la distance comprise entre les deux limons, soit la « largeur » de l’escalier.
- Escaliers :
- Ils permettent de rejoindre facilement des niveaux différents ; on peut monter, descendre et aussi faire passer des marchandises, des meubles, du matériel d’un niveau à l’autre…
- Escalier 1/4 tournant :
- Escalier ayant un angle de 90° entre le début et la fin des marches. C’est-à-dire qu’entre le moment où la personne l’empruntera et le moment où elle sera en haut, elle aura tourné de 90° sur elle-même.
- Escalier 2/4 tournant :
- Escalier ayant un angle de 180° entre le début et la fin des marches. C’est-à-dire qu’entre le moment où la personne l’empruntera et le moment où elle sera en haut, elle aura effectué un demi-tour sur elle-même.
- Escalier à crémaillère :
- Il s’agit d’un escalier dont la sous face n’est pas lisse et laisse apparaître la forme des marches et contremarches.
- Escalier balancé :
- Il a pour avantage un encombrement au sol réduit et pas de palier de repos, et pour inconvénient la préfabrication délicate (moule spécifique à une opération).
- Escalier demi hélicoïdal :
- Escalier ayant une forme elliptique (sans former une révolution entière, contrairement à l’escalier hélicoïdal) et pouvant comporter une ou des parties de marches droites.
- Escalier droit :
- Il a pour point fort une réalisation facile et une préfabrication aisée. En revanche l’encombrement au sol est important et on a besoin de paliers de repos.
- Escalier droit à palier intermédiaire:
- Escalier ayant au minimum deux volées droites séparées d’un palier, permettant un demi-tour lors de l’utilisation de l’escalier ou une pose lors de conditions ou d’utilisations spécifiques.
- Escalier rayonnant et hélicoïdal :
- il présente l’avantage d’un sol moins encombré et de l’inutilité de paliers de repos. Mais la circulation est difficile.
- Ferraillage ou mise en place des armatures métalliques :
- Il se commence par le bas de l’escalier. L’armature principale de la paillasse consiste en un treillis métallique posé et calé sur le coffrage inférieur à l’aide d’écarteurs (plots plastiques) de manière à obtenir un enrobage de béton de minimum 2.5cm.
F
- Ferraillage ou mise en place des armatures métalliques :
- Il se commence par le bas de l’escalier. L’armature principale de la paillasse consiste en un treillis métallique posé et calé sur le coffrage inférieur à l’aide d’écarteurs (plots plastiques) de manière à obtenir un enrobage de béton de minimum 2.5cm.
G
- Giron (G) :
- C’est la distance horizontale entre deux contremarches ou deux nez successifs.
H
- Hauteur de marche (H) :
- C’est la distance verticale entre les faces supérieures de deux marches successives.
L
- Listel :
- C’est une pièce moulurée située en dessous du nez de marche.
- Loi de Blondel ou Module du Pas :
- Elle se réfère à la moyenne d’un pas humain (entre 600 mm et 640 mm). La somme de 2 hauteurs de marche et d’un giron doit se situer entre 600 et 640 mm afin que l’escalier soit le plus agréable possible à utiliser (M=2H+G).
- Lumière d’escalier :
- Il s’agit de la partie centrale vide autour de laquelle tourne l’escalier
M
- Marche :
- C’est la surface horizontale sur laquelle on met le pied. Les marches d’une même volée ont toujours la même dénivellation.
- Marche de départ :
- C’est la marche inférieure de l’escalier ou d’une volée. Elle est souvent faite en d’autres matériaux que l’escalier lui-même, car plus sollicitée : par le pivotement des pieds, par le nettoyage du sol, etc. (on voit souvent une marche de départ en pierre pour les escaliers en bois.)
- Marche palière :
- Elle est le dernier élément de l’escalier qui le relie au palier, et elle doit être située exactement au même niveau que celui-ci.
- Mise en œuvre d’un escalier en béton armé coulé sur place :
- Elle se déroule en trois étapes : le tracé de l’escalier contre les murs latéraux ou les plaques de coffrage latérales ; puis la mise en place des coffrages des parties latérales, de la paillasse, des marches (après le ferraillage) et des ouvrages coulés simultanément (poutres, planchers, garde-corps…) ; enfin, l’installation des armatures et des ancrages aux murs et planchers existants.
N
- Nez de marche :
- C’est la partie de la marche qui surplombe la marche inférieure, et qui surplombe la contremarche pour un escalier « fermé ». Il sert juste à élargir la surface de marche.
- Noyau ou fût d’escalier :
- C’est la structure centrale portante autour de laquelle tourne l’escalier.
P
- Paillasse :
- on appelle ainsi la structure continue et massive portante de l’escalier. Elle constitue la partie basse de la volée, sur laquelle se réalisent les marches ou la finition des marches. Pour faciliter le travail de coffrage et de finition, la paillasse est plane sur la face inférieure et à redent sur la face supérieure.
- Palier :
- C’est l’espace de repos situé entre deux volées. Il permet de casser le rythme lorsque le nombre de marches est trop important (>17 marches), de changer de direction et de donner accès à une porte.
- Préfabrication :
- C’est la réalisation d’un escalier en usine. L’escalier dit « préfabriqué » est destiné à être monté, ou posé ultérieurement, sur place.
- Profondeur de marche :
- Elle matérialise la distance utile de la marche correspondant au giron augmenté du nez de marche.
- Profondeur du palier :
- Elle est égale à l’emmarchement, mais elle peut aussi se calculer en fonction de la Loi de Blondel de l’escalier : P=M+G ou P=2H+2G.
R
- Rampe des escaliers :
- Elle se pose différemment selon sa structure. Métallique, elle est appliquée sur l’escalier et les percements pour sa fixation sont réalisés sur chantier. En béton, elle est fixée en même temps que la paillasse.
- Recouvrement ou la Saillie :
- C’est la valeur de l’avancement du nez de la marche, et varie de 40 à 60 mm.
T
- Trémie :
- C’est l’espace réservé dans le plancher pour laisser passer un escalier.
V
- Volée d’escalier :
- C’est une suite ininterrompue de marches, faisant partie d’un escalier et située entre deux paliers consécutifs.